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"Une nuit à Carthage" d'Annick Perez



4ème de couverture:

L'histoire commence à Beausite, banlieue de Tunis en 1947, au temps où Alice Barenti, 15 ans et demi, tombe folle amoureuse du mystérieux Neldo, agent-recruteur du Mossad en Afrique du Nord. Mais il y a aussi le jeune Paul Samama, affairiste en culotte courte ou presque, qui s'est juré de n'épouser qu'elle. Partagée entre Neldo l'idéaliste et Paul l'ambitieux, Alice traverse sa jeunesse à vélo, au milieu des rires et des cris d'une famille si nombreuse qu'on ne sait plus qui est qui, dans cette Tunisie qu'on dirait ensoleillée à jamais.

Mais l'Histoire guette tous ces personnages comme au coin du bois, et avec la décolonisation, le paradis de Beausite est bel et bien perdu. L'exil pousse Alice et les siens vers la France aimée mais inconnue. Seulement son dilemme amoureux entre Neldo et Paul, traverse la Méditerranée avec elle et l'accompagnera jusqu'à son dernier souffle.


L'Histoire d'une famille

L'histoire s'étend de 1947 à 2019 et décrit la vie d'une famille juive en Tunisie. Nous suivons plus particulièrement la vie d'Alice, l'une des filles. Elle tombe éperdument amoureuse mais la vie ne suit pas forcément le chemin du cœur et Alice va donc épouser "son second choix" . Mais peut on oublier son grand amour? Quel aurait été le destin d'Alice si elle avait choisi la vie en Israël ?

Ce roman se lit naturellement, on est embarqué dans un récit romanesque vivant . Les dilemmes entre la raison et le cœur c'est si humain!


Petit roman mais tellement sensible. Le dépaysement est garanti , cette grande famille aux nombreux drames touchent en plein cœur.

Je n'ai jamais connu le déracinement, je ne peux que m'imaginer combien il peut être douloureux et combien il peut marquer même après plusieurs générations.


Un roman vrai

Je crois avoir lu que ce roman avait pour fond une histoire vraie. Pour avoir autant de justesse dans l'écriture , si peu d'artifices dans les dialogues , cette histoire a été vécue .

Je me suis plongée dans "Une nuit à Carthage " sans me poser de question . J'avais lu "Le petit étranger" et le souvenir de cette lecture poignante et sensible est encore ancrée dans mes souvenirs.

J'ai retrouvé cette même sensibilité, ce même mouvement de naturel dans le récit. C'est beau, c'est tendre, tout ce que j'aime.


Parfois, je me demande pourquoi un tel roman n'a pas la visibilité qu'il mérite? La justesse du récit vaut à elle seule toutes les louanges.

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