top of page

"Le maitre des poupées " de Joyce Carol Oates



4ème de couverture:

Un jeune garçon se découvre une passion pour les poupées désormais orphelines de sa cousine, victime d’une leucémie. Commence alors une étrange collection, celle de poupées abandonnées, qu’il déniche dans le voisinage. Mais la frontière est parfois ténue entre collection et obsession, et les poupées semblent être, aux yeux du garçon, bien plus que de simples jouets d’enfants…

Des vies ordinaires bouleversées par l’irruption du macabre, voilà ce qui unit « Le maître des poupées » aux cinq autres histoires qui composent ce recueil de nouvelles terrifiantes. Poursuivi par le sentiment de l’inéluctable, le lecteur reconnaît dans chaque personnage un voisin, une camarade de classe, une parente lointaine ou son libraire de quartier.

Une jeune fille, délaissée par sa mère, trouve du réconfort auprès d’une autre famille, jusqu’à recevoir beaucoup trop d’amour (« Big Momma ») ; un homme d’affaires avide de pouvoir est prêt à tout pour ajouter à sa collection déjà grande une mystérieuse librairie… Ou encore une femme épanouie dans sa vie de couple, qui découvre avec effroi les desseins de son mari à son encontre (« Equatorial »).



𝐿𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑙

Pour cette catégorie , il fallait choisir un livre avec un visage lugubre sur la couverture. Et quoi de plus lugubre que des têtes de poupées décapitées? Honnêtement pour cette catégorie , j'avais beaucoup de choix mais c'est sur "Le maitre des poupées" de Joyce Carol Oates que j'ai porté mon choix . J'ai plusieurs romans de cet auteur dans ma PAL et je ne l'ai encore jamais lu. J'entame donc mon Pumpkin Autumn Challenge avec ce livre de recueil macabre


Ça ne tient à rien, le basculement de la psyché vers l'horreur

Si Joyce Carol Oates est dans ma PAL c'est parce que souvent on m'en parle avec beaucoup de bien . J'ai commencé gentiment pour l'apprivoiser avec son recueil de nouvelles terrifiantes, parfaite en cette saison automnale.

Nul besoin de monstres sortis tout droit de notre imaginaire, pas besoin d'entendre un hurlement un soir de pleine lune pour sentir la chair de poule nous envahir l'échine, L'auteure nous parle de monstruosité , celle que seuls les hommes sont capables. Chacune de ses histoires est sombre et anxiogène, parfois la chute est terriblement frustrante car la fin est flou laissant notre imaginaire faire le dernier pas pour clôturer , va-t-on y voir un happy end ou nous laisserons nous envahir par les ténèbres ne laissant aucune chance de vie au personnage.


Chaque histoire avec une thématique

Chacune de ses histoires part d'une thématique , Joyce Carol Oates parle de l'Amérique et de ses travers , comme par exemple le racisme, les armes à feu, l'obsession. L'horreur peut survenir a chaque coin de rue , le voile entre victime et agresseur est parfois transparent , nous laissant supposer que tout n'est pas forcément noir ou blanc . Toutes les histoires sont maitrisées , laissant monter l'anxiété. L'horreur n'a rien de surnaturel, l'angoisse monte au fur et à mesure de la lecture. Les pulsions les plus noires de l'être humain mélangées à une écriture efficace nous laisse ensorcelé. Ces histoires nous saisissent du début à la fin. On ne m'a pas menti en me disant que Joyce Carol Oates savait parfaitement maitrisé l'art de l'écriture, j'en redemande!

3 vues0 commentaire

Comments


Post: Blog2_Post
bottom of page