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"L'eau du lac n'est jamais douce"de Giulia Caminito



Lu par: Florine Orphelin

Durée: 8h54

Genre: Littérature blanche











 

Résumé de l'éditeur


« Notre mère ressemble à une héroïne de bande dessinée, à Anna Magnani au cinéma, elle braille, ne capitule jamais, cloue le bec à tout le monde. Mariano et moi sommes dans le couloir qui conduit aux chambres, culottes courtes et mollets raides, et sans ciller nous fixons notre peur : ne pas être comme Antonia, ne jamais être à la hauteur, ne remporter aucune bataille. »


Antonia, une femme fière et têtue, s’occupe d’un mari handicapé et de quatre enfants. Pauvre et honnête, elle ne fait pas de compromis et croit au bien commun. Pourtant, elle inculque à sa fille le seul principe qui vaille : ne compter que sur ses propres capacités. Et sa fille apprend : à ne pas se plaindre, à lire des livres, à se défendre, toujours hors de propos, hors de la mode, hors du temps. Mais sa violence, tapie tel un serpent, ne cesse de grandir.


Nous sommes en l’an 2000, les grandes batailles politiques et civiles n’existent plus, seul compte le combat pour affirmer sa place dans le monde.

 

Mon avis sur l'histoire

Rome , année 2000


Le roman commence par une scène saisissante qui place la mère de notre narratrice . Une femme implacable, prête à tout pour sortir la tête de l'eau. Il y a Gaia , notre narratrice, seule fille d'une fratrie de 3 frères. Un père en fauteuil, seule la madone dirige.


Gaia est un personnage à la psychologie complexe, elle souffre de sa situation familiale et cette souffrance se transforme souvent en méchanceté. L'autrice explique à plusieurs reprise que notre héroïne est comme l'eau du lac de Bracciano. au premier regard elle est calme , pourtant au plus profond elle est noire et glaciale. Gaïa est comme une vague qui engloutit tout sur son passage, elle a de la rage au fond de son cœur .


C'est un roman comme je les aime où chaque personnage à quelque chose d'envoutant au plus profond. Giulia Caminito raconte l'Italie dans les années 2000 avec rudesse . Ce n'est pas facile , tout au long du récit on entend un cri, celui de Gaïa, celui de sa mère . Un cri de colère contre les injustices, de rage contre les inégalités de la société. Il suffit de tendre l'oreille pour l'entendre .


 

Mon avis sur la narration

Florine Orphelin porte avec intensité l'histoire de Gaïa et se de famille. La voix de la narratrice éveille en nous toute la douleur des personnages. Le cri d'injustice , le cri de colère , Florine Orphelin l'a très bien compris. Une très belle prestation, harmonieuse avec le récit.


 

En bref,

Très belle prestation de Florine Orphelin qui par sa voix nous offre un récit âpre et délicieux à la fois.

Ce cri sourd et assourdissant que nous hurlent les personnages contre les injustices sociales, contre leurs conditions . Un récit à la réflexion réelle, très prenant.

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