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"Celle que je suis" de Claire Norton



4ème de couverture:

Valentine vit dans une petite résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion ; son seul exutoire, le journal intime qu'elle cache dans le coffre à jouets de son fils. Et son seul bonheur, cet enfant, Nathan, qui vient de souffler ses six bougies.

Pour le reste, Valentine vit dans la terreur qu'au moindre faux pas, la colère et la jalousie de son mari se reportent sur Nathan... L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face va complètement bouleverser sa vision du monde. Car comment résister à la bonté de Guy, qui se conduit avec Nathan comme le grand-père qu'il n'a jamais eu ? Comment refuser la tendresse de Suzette, cette femme si maternelle, elle qui a tant manqué de mère ? Peu à peu, Valentine se laisse apprivoiser.

Jusqu'au jour où elle commet une minuscule imprudence aux conséquences dramatiques... Mais une chose change tout, désormais : elle n'est plus seule pour affronter son bourreau et reconstruire sa vie volée.

Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le coeur battant dans l'espoir que son héroïne s'en sorte.


Je me terre, et je m’enterre. Ma seule évasion, encore et toujours, ce sont les livres. Leurs héros supplantent mes malheurs, leurs fantômes m’habitent avec persistance une fois l’histoire terminée. Ils restent en moi et je m’accroche à leur courage, à leur destinée, à leurs pensées qu’il m’arrive de faire miennes pour me donner l’illusion d’être ce qu’ils sont et non plus ce que je suis moi. Les personnages sont devenus mes seuls amis.

Grand lauréat du Prix des Lecteurs Pocket, catégorie: Littérature française

Honnêtement , je n'avais pas mis ce roman en favoris lors de mon classement. J'avais beaucoup hésité à le mettre dans les 4 premiers mais finalement je l'ai mis à la cinquième place car même si j'avais beaucoup aimé ma lecture, certains titres étaient de mon point de vue bien meilleurs.


Dans ce roman , il est question de violences conjugales , j'ai été révoltée par ce mari tout simplement abominable. Certaines scènes m'ont révulsées, une en particulier, m'aura fait mettre la main devant la bouche pour étouffer un sanglot tellement c'était difficile de lire. Alors oui, ce roman secoue mais il ne m'a pas pleinement convaincue . Peut être dû à un manque de finesse? La victime est une femme avec un passif douloureux, l'ancien amoureux qui débarque comme la divine providence et vient à la rescousse , les scènes assez répétitives... Malgré tout , ce roman aura eu un impact fort, on ne ressort pas indemne de cette lecture. Claire Norton raconte avec fluidité l'escalade de la violence , comment l'emprise se fait , des signaux d'alertes sont divulgués et je vous en prie si jamais en lisant ce roman vous tiquez car une des situations racontées dans ce texte ressemble à votre quotidien, osez demander de l'aide. Une main tendue peut sauver des vies!


La honte doit changer de camp!!

Même si ce roman ne faisait pas partie de mes préférés , il reste une très bonne lecture . Avec un thème fort et impactant, à la limite du page turner , le lecteur éprouve forcément une grande empathie pour Valentine et son petit garçon , certaines vérités ne sont pas belles à dévoiler comme le silence aveugle des voisins qui savent parfaitement ce qui se passe mais restent sourds et muet par peur de se mêler de la vie des autres? De se tromper ? Ne plus oser regarder la voisine car au fond on sait qu'elle se fait battre et qu'on a honte de ne rien faire . La honte doit changer de camp!

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